Quelques repères biographiques :
Autodidacte, Cécile Crest suit les cours
d’Hubert Munier,
et de Jean-Jacques Tarrare à Lyon.
A ses débuts, sa peinture non figurative est proche de l’Abstraction Lyrique. Après les couleurs folles et les mouvements spontanés et puissants, viennent les paysages imaginaires travaillés en couches successives, puis les hommes brossés à l’encre.
Les lignes fortes verticales semblent surgir comme les troncs d’une forêt, mais pourraient tout aussi bien être les hommes debout.
Les climats diffèrent selon le moment, souvent évoquant des paysages, ou des formes anthropomorphes.
Sa recherche s’oriente vers des thèmes variés figuratifs ou non, souvent liés à la nature et surtout à l’homme.
La pratique de la gravure sur cuivre taille douce ou eau forte, la gravure sur bois, sur linoléum avec plusieurs couleurs, à plaque perdue, lui donne autant de moyens d’expression passionnants.
Elle expose à Lyon, Divonne-les-Bains, Paris, en Pologne, en Roumanie, au Danemark, puis dans l’atelier, seule ou avec des peintres ou des graveurs.
En résidence en Roumanie en 2001, au Danemark en 2006, à Paris en 2008, elle travaille la peinture ou la lithogravure.
Des poètes lui demandent d’accompagner leurs textes, ainsi
Michel Bret, Charles Juliet,
Anne-Lise Blanchard,
Simone Dessertenne
et le regretté Jacques Imbert
pour «Traversée », livre anniversaire de Poésie-Rencontre.
Sur de grands textes chinois ou soufis, des livres de sa composition voient le jour.
.
En 2006, à la Galerie Vrais Rêves (Lyon- Croix-Rousse), sur des poèmes d’Anne-Lise Blanchard, devant le public, elle improvise trente lavis d’encre de Chine.
Son installation sur la condition des femmes voilées ou empêchées se tient au Fort du Bruissin en 2002 est remarquée.
Inscrite à la Maison des Artistes, Cécile Crest participe aux activités des graveurs de L’Empreinte de Lyon, de La Mapra, et de Manifestampes.
Lavis d'encre de Chine
"Sans titre" 1989